Le procureur général près la Cour d’Alger, Lotfi Boudjemaa, a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête préliminaire sur la vente de parrainages par plus de 50 élus à des candidats à la présidentielle du 7 septembre. Cette révélation a été faite par l’agence officielle APS.
L’enquête a été ordonnée par le parquet à la police judiciaire pour approfondir les accusations selon lesquelles des élus auraient reçu des sommes allant de 20.000 à 30.000 dinars (140 à 200 euros) en échange de parrainages. Ces parrainages sont nécessaires pour les prétendants à la candidature présidentielle, qui doivent présenter au moins 600 signatures d’élus de différentes assemblées réparties dans 29 préfectures, ou au minimum 50.000 signatures d’électeurs inscrits avec au moins 1.200 signatures par préfecture.
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En plus des élus, dix intermédiaires qui ont collecté les fonds et les ont remis aux élus ont également été auditionnés. L’enquête préliminaire a révélé l’implication de trois prétendants à la candidature, dont les noms n’ont pas été divulgués. Ces trois individus font partie des 13 candidatures rejetées par l’autorité électorale Anie.
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Commandez MaintenantM. Boudjemaa a affirmé que toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qu’elles soient directement ou indirectement concernées, seront arrêtées conformément à la législation anti-corruption. Cette déclaration survient alors que la Cour Constitutionnelle a validé mercredi trois candidatures pour la présidentielle, dont celle du président sortant Abdelmadjid Tebboune, largement favori, et a rejeté cinq recours.
Ce scandale met en lumière les défis persistants en matière de transparence et de corruption dans le processus électoral algérien. La mise en place d’une enquête rigoureuse et l’engagement à punir les coupables sont des étapes cruciales pour restaurer la confiance du public dans le système électoral et garantir une élection présidentielle équitable et transparente.