« Quand nous étions enfants, il aimait … », Louis Prevost, frère du pape Léon XIV aux aveux

Le monde le connaît aujourd’hui sous le nom de Léon XIV, le 267e pape de l’Église catholique. Mais pour Louis Prevost, il n’est que Robert, son petit frère de Chicago qui jouait au prêtre dans le jardin familial. Quelques jours après l’annonce de la nomination du premier pape américain, Louis s’est confié dans une interview. Il a partagé des souvenirs d’enfance qui semblent aujourd’hui presque prophétiques.

Dans une modeste maison de Port Charlotte, en Floride, Louis Prevost âgé de 73 ans, semble encore abasourdi par la réalité. « Nous avons su très tôt qu’il deviendrait prêtre », a déclaré Louis à l’AFP. « Il devait avoir cinq ou six ans quand nous l’avons vu. Il n’y avait aucun doute. »

Le Pape du Jardin

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Avec un sourire nostalgique, Louis se souvient du jeu d’enfance préféré du petit Robert : se faire passer pour un prêtre. « Il achetait des hosties rondes en forme de disque et les distribuait à tous les enfants du quartier dans le jardin. Il mimait la communion comme si c’était la messe », rigole Louis.

Et si le jeune Robert Francis était complètement absorbé par son rôle, sa passion d’enfance n’était pas toujours prise au sérieux, du moins pas à l’époque. « On le taquinait en lui disant : “Tu seras pape un jour !” Il n’aimait vraiment pas ça », ajoute son frère.

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Un moment bouleversant pour Louis Prevost : La nomination du pape Léon XIV

Le 9 mai 2025, la fumée blanche s’élevait au-dessus de la chapelle Sixtine. Louis ressentit un frisson d’intuition. Quelque chose lui disait que l’histoire était sur le point de changer, et que son frère y serait impliqué.

« J’ai allumé la télévision et j’ai attendu. J’étais nerveux », dit-il. Puis vint le moment. Lorsque le cardinal Dominique Mamberti prononça « Robert Francis Prevost », Louis se figea. « J’étais assis sur le lit – Dieu merci – car je crois que je me serais évanoui. Je me suis dit : “C’est mon frère.” »

Depuis cette émotion, Louis admet que la joie surréaliste a laissé place à une vague d’incertitude. « Pourrai-je encore lui parler comme avant ? Faudra-t-il que tout passe par les canaux du Vatican maintenant ? » se demande-t-il. « Il est toujours le même, mais il est hors de portée. On ne peut pas simplement décrocher le téléphone et appeler le Pape. »

Louis espère que son frère aîné John, qui doit s’envoler pour Rome depuis Chicago, pourra passer un moment avec le pape Léon XIV et lui apporter un peu de clarté. « Nous voulons juste savoir s’il est toujours notre Bobby de cœur », dit Louis doucement.

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