Le gouvernement nigérian fait face à une épidémie de choléra qui s’est propagée dans plusieurs régions du pays. Les autorités intensifient leurs efforts pour contrôler la situation, tandis que des experts médicaux conseillent aux habitants d’adopter des mesures d’hygiène strictes pour prévenir la propagation de cette maladie diarrhéique.
Le docteur Adewale Adeleye a souligné l’importance du lavage des mains, de l’utilisation d’eau potable et de la préparation sûre des aliments comme moyens clés de prévention. Il a expliqué que le choléra est principalement causé par la contamination des aliments ou de l’eau par la bactérie Vibrio cholerae. Adeleye a également indiqué que, bien que les vaccins existent pour les personnes à risque, ils ne sont pas destinés à une utilisation de masse, et que les habitants doivent donc suivre scrupuleusement les conseils sanitaires.
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À Lagos, centre économique du Nigeria, le professeur Akin Abayomi, commissaire à la santé de l’État, a rassuré les habitants sur le fait que la situation est sous contrôle. Il a exhorté les citoyens à poursuivre leurs activités normales tout en adhérant aux pratiques d’hygiène recommandées, comme boire de l’eau potable, bien cuire les aliments, maintenir une hygiène personnelle rigoureuse et se laver les mains régulièrement.
Jide Idris, directeur du Centre nigérian de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré que depuis l’alerte publique lancée en juin 2024, le gouvernement fédéral a pris des mesures actives pour répondre à l’épidémie. Malgré ces efforts, plus de 3 600 cas suspects de choléra et 103 décès ont été enregistrés au 15 juillet, avec un taux de létalité de 2,8 %.
Le choléra est une maladie diarrhéique aiguë et potentiellement mortelle, transmise principalement par l’eau contaminée. Les zones rurales où l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires est insuffisant sont particulièrement touchées. Les autorités continuent d’encourager les citoyens à adopter des pratiques d’hygiène stricte pour réduire la propagation de la maladie et protéger la santé publique.