Déclenchant déjà de vives réactions à l’échelle mondiale, le président américain Donald Trump a annoncé une interdiction d’entrée générale pour les citoyens de 12 pays, dont Haïti, l’Iran et la République du Congo. Ces nouvelles restrictions, qui entreront en vigueur le 9 juin, marquent une nette escalade dans la politique d’immigration stricte de l’administration Trump.
L’annonce, faite depuis la Maison-Blanche le 5 juin 2025, rappelle le tristement célèbre « Islam ban » du premier mandat de Trump. Cependant, cette dernière décision élargit encore la portée de ses mesures, ciblant les pays que Trump accuse de soutenir le terrorisme, de faible gouvernance ou de contribuer aux séjours illégaux au-delà de la durée autorisée.
Liste complète : Qui est concerné la nouvelle décision de Donald Trump ?
Les 12 pays concernés par une interdiction totale d’entrée sont :
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- Afghanistan
- Birmanie (Myanmar)
- Tchad
- République du Congo (Congo-Brazzaville)
- Guinée équatoriale
- Érythrée
- Haïti
- Iran
- Libye
- Somalie
- Soudan
- Yémen
De plus, sept autres pays sont soumis à des restrictions plus ou moins strictes : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
Ces restrictions affecteront les approbations de visas, les demandes de carte verte et même les autorisations de voyage, à quelques exceptions près pour les personnes voyageant dans l’intérêt national, comme les athlètes participant à la Coupe du monde de la FIFA 2026 ou aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028.
Réaction du Venezuela et des associations de défense des droits humains
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Le Venezuela n’a pas tardé à publier un avis de voyage à l’intention de ses citoyens, les avertissant que se rendre aux États-Unis présente désormais un « risque important ». Parallèlement, d’éminents groupes de défense des droits humains et des droits humains dénoncent cette politique.
Jamal Abdi, président du Conseil national irano-américain, a dénoncé cette mesure, affirmant qu’elle « causerait des souffrances inutiles » à d’innombrables familles. « Cela ne rendra pas l’Amérique plus sûre. Cela ne fera que l’isoler davantage et creuser les divisions entre les communautés », a-t-il averti.
Donald Trump a directement lié cette décision à un récent attentat terroriste à Boulder, dans le Colorado, où un homme a lancé des engins incendiaires sur un rassemblement pro-israélien, blessant 12 personnes. Bien que le suspect soit originaire d’Égypte, un pays non inscrit sur la liste des interdictions, Trump a affirmé que l’incident exposait les risques liés à l’entrée aux États-Unis de ressortissants étrangers « incompétents ».