Donald Trump a subi un premier revers juridique majeur concernant son décret visant à abolir le droit du sol aux États-Unis. Un juge fédéral, John Coughenour, a suspendu temporairement cette mesure, qui cherchait à interdire la citoyenneté automatique aux enfants nés sur le territoire américain de parents immigrés illégaux. Cette décision a été rendue le 23 janvier 2025, peu après l’investiture de Trump en tant que 47e président des États-Unis.
Le décret controversé remettait en question le 14e amendement de la Constitution, qui garantit la citoyenneté à toute personne née sur le sol américain. Selon Trump, ce changement était nécessaire pour protéger les intérêts américains et réduire les abus liés à l’immigration. Cependant, le juge Coughenour a qualifié cette initiative d' »ordre manifestement inconstitutionnel », affirmant qu’il n’avait jamais vu une question aussi claire en quarante ans de carrière judiciaire.
Lire aussi : CAF : Le secrétaire général Mosengo-Omba innocenté par la justice suisse
Quatre États dirigés par des gouverneurs démocrates ont rapidement contesté la légalité du décret, entraînant une mobilisation de 22 États contre cette mesure. Les procureurs généraux de ces États estiment que le décret priverait environ 150 000 nouveau-nés chaque année de leur droit à la citoyenneté, compromettant ainsi leur accès à des droits fondamentaux tels que l’éducation et la protection juridique.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantCette suspension marque le début d’une bataille juridique qui pourrait atteindre la Cour suprême, où la question de savoir si un président peut modifier ou réinterpréter un amendement constitutionnel fondamental sera examinée. Les partisans de Trump soutiennent que cette initiative est cruciale pour endiguer l’immigration illégale, tandis que les critiques y voient une menace pour les droits fondamentaux et l’égalité.
Trump a déjà annoncé son intention de faire appel de cette décision, affirmant que « nous devons protéger nos frontières et notre nation ». Ce revers illustre les profondes divisions politiques aux États-Unis et soulève des questions sur l’avenir de la politique d’immigration sous son administration.