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Éthiopie : Un pas vers la réconciliation politique

En février, le gouvernement fédéral éthiopien et l’administration intérimaire du Tigré ont entamé des discussions cruciales au milieu d’accusations réciproques concernant l’application de l’Accord de cessation des hostilités (COHA). Le statut incertain du Tigré occidental demeure un point de discorde majeur.

Parallèlement, un amendement proposé qui permettrait à des organisations autrefois interdites de se réenregistrer comme partis politiques légitimes a été accepté par le Conseil des ministres éthiopien. La Chambre des représentants du pays pourrait bientôt approuver cette modification, offrant ainsi une opportunité au Front populaire de libération du Tigré (TPLF) de retrouver une légitimité politique.

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Depuis 2019, la loi sur les élections et l’enregistrement des partis politiques n’autorise pas les groupes impliqués dans des activités violentes à obtenir un statut légal, même s’ils optent pour des moyens pacifiques par la suite. Les amendements actuels visent à ouvrir un chemin pour ces groupes, sous condition de renoncer à la violence et de s’engager dans une conduite pacifique. Après des délibérations, le Conseil des ministres a décidé à l’unanimité de soumettre cette proposition au Parlement pour approbation.

Cette initiative répond à l’annonce de Getachew Reda, l’administrateur en chef de l’administration régionale intérimaire du Tigré, qui cherchait à résoudre les complications juridiques entourant l’enregistrement du TPLF. En janvier 2021, le Conseil électoral national d’Éthiopie avait révoqué l’enregistrement du TPLF en raison de son implication dans des violences armées contre le gouvernement. Cette révocation a empêché le TPLF de participer à la politique nationale, mais avec l’amendement proposé, le groupe pourrait se réenregistrer s’il renonce à la violence.

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Le conflit au Tigré, débuté en novembre 2020, a opposé le TPLF, qui dominait la politique éthiopienne depuis près de trente ans, aux forces gouvernementales. En novembre 2022, un accord de paix négocié par l’Union africaine a mis fin à deux ans de guerre. En mars 2023, les autorités éthiopiennes ont innocenté les commandants civils et militaires du TPLF de toutes charges et ont instauré un gouvernement de transition dirigé par Getachew Reda.

Cette évolution représente une étape significative vers la réconciliation politique en Éthiopie, offrant l’espoir d’une participation plus inclusive des différents acteurs politiques et d’une paix durable dans la région.

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