Le 18 juin 2024, N’Djamena, la capitale du Tchad, a été secouée par une série d’explosions dévastatrices provenant du dépôt militaire de munitions d’Amsinené à Goudji. Le ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a confirmé sur sa page Facebook qu’un incendie majeur avait éclaté dans ce site stratégique, entraînant des explosions massives. Les dégâts ont été si importants que des débris d’obus ont été projetés jusqu’au périmètre de l’aéroport voisin, illustrant l’intensité de l’incident.

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Les journalistes présents sur place ont décrit une scène apocalyptique avec un ciel rougeoyant et une fumée dense de couleur rougeâtre s’élevant au-dessus du quartier de Goudji. Les détonations puissantes ont résonné sur plusieurs kilomètres, faisant craindre le pire pour la sécurité et la stabilité de la région. Les projectiles lancés dans le ciel ont continué à exploser à intervalles réguliers, ajoutant à l’atmosphère chaotique qui régnait sur la ville.

Les autorités tchadiennes ont rapidement mobilisé l’armée pour sécuriser les lieux et contenir l’incendie. Des mesures ont été prises pour boucler le périmètre autour du dépôt afin d’éviter tout danger supplémentaire pour la population civile et les infrastructures environnantes. L’appel à la population pour maintenir le calme reflète l’urgence et la gravité de la situation, alors que les détails sur l’origine de l’incendie demeurent encore flous.

Cet événement tragique met en lumière les défis sécuritaires auxquels est confronté le Tchad, notamment la gestion des stocks militaires dans un contexte de tensions et d’instabilité régionales. Les prochaines heures seront cruciales pour évaluer l’étendue des dégâts et prendre des mesures pour prévenir de futurs incidents similaires.