Au Nigeria, la ville de Gwoza, située dans l’État de Borno, est en deuil suite à une série d’explosions meurtrières. Au moins 18 personnes ont perdu la vie après trois attentats-suicides perpétrés par des femmes kamikazes. Ces attaques, qui n’ont pas encore été revendiquées, ont semé la terreur dans la région.

Selon des sources sécuritaires, la première explosion s’est produite lors d’une fête de mariage, causant des pertes humaines importantes. La deuxième explosion a ciblé les funérailles des victimes de la première attaque, amplifiant le chaos et le désespoir. La troisième explosion a eu lieu aux alentours de l’hôpital général de la ville, où les blessés étaient en cours de traitement. Parmi les victimes, un soldat aurait également perdu la vie.

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Ces attentats sont les premiers à viser Gwoza depuis 2019, marquant un retour tragique de la violence dans cette ville. L’État de Borno, et plus largement le Nigeria, fait face depuis des années à la menace terroriste, principalement du groupe Boko Haram. Ce groupe, responsable de nombreuses atrocités dans le pays, utilise fréquemment des attentats-suicides pour semer la terreur et déstabiliser la région.

La situation à Gwoza illustre la fragilité de la sécurité dans cette partie du Nigeria et met en lumière les défis constants auxquels le pays est confronté pour lutter contre le terrorisme et protéger ses citoyens. Les autorités locales et nationales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de telles tragédies à l’avenir et à apporter un soutien aux familles des victimes.