La Côte d’Ivoire, par la voix de sa ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a plaidé en faveur de la reprise des échanges entre l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES)  Mali, Burkina Faso et Niger. Suspendus après les récents coups d’État dans ces nations, ces dialogues sont essentiels selon la ministre, qui a exprimé ce souhait lors d’une interview accordée à RFI.

Françoise Remarck a souligné que la Côte d’Ivoire reste profondément attachée aux valeurs de la concertation et du dialogue, et estime que la Francophonie ne doit pas tourner le dos à ces pays en pleine transition. Au contraire, l’organisation doit maintenir des canaux de communication ouverts pour encourager un retour à l’ordre démocratique.

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La ministre a également rappelé que la Côte d’Ivoire, fidèle à sa tradition d’hospitalité, accueille actuellement de nombreux réfugiés en provenance du Burkina Faso et du Mali, fuyant les crises. Parmi ces réfugiés figurent des élèves qui poursuivent leur éducation dans les écoles ivoiriennes, témoignant ainsi de la solidarité de la Côte d’Ivoire envers ses voisins.

En ce qui concerne la Guinée, Françoise Remarck a reconnu que ce pays a été réintégré au sein de l’OIF après avoir rapidement engagé un dialogue post-coup d’État avec l’institution. Toutefois, cette réintégration est conditionnelle, et un mécanisme d’évaluation semestrielle a été mis en place pour vérifier le respect des engagements démocratiques pris par la Guinée.

La Côte d’Ivoire réitère ainsi son engagement en faveur de la stabilité régionale et appelle la Francophonie à jouer un rôle actif dans l’accompagnement des transitions politiques dans l’AES.