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Tensions entre le Gabon et la Banque mondiale : Les décaissements suspendus

Au Gabon, la situation est actuellement tendue avec la Banque mondiale. Dans une note datée du 1er juillet dernier, l’institution financière a annoncé la suspension de ses décaissements envers le Gabon, invoquant plusieurs mois d’arriérés de paiement de la dette du pays. Le gouvernement gabonais a reconnu ces retards, mais a attribué la situation à des problèmes techniques désormais résolus.

L’information a été rendue publique par une note du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, qui a fuité le 3 juillet sur les réseaux sociaux. M. Diagana avait séjourné au Gabon début mai, où il avait rencontré les dirigeants de la transition, y compris le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Selon le document, au 30 juin, le Gabon avait accumulé des arriérés d’environ 10 milliards de francs CFA, justifiant ainsi la suspension des décaissements.

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Cette suspension pourrait avoir un impact significatif sur plusieurs projets en cours. Parmi ceux-ci figurent des initiatives de modernisation urbaine, telles que la construction de routes pavées, la formation des jeunes dans les métiers techniques, l’extension de la fibre optique vers les pays voisins, et le projet eGabon, qui vise à numériser l’administration gabonaise.

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Le gouvernement gabonais a réagi par un communiqué le soir du 3 juillet, expliquant que les arriérés étaient dus à des problèmes techniques, mais que ceux-ci avaient déjà été résolus par le trésor public. Le ministère des Comptes publics a affirmé que le gouvernement avait hérité d’un passif financier lourd et qu’il avait déjà remboursé 136 milliards de francs CFA de dette en dix mois.

Cette situation délicate souligne les défis financiers auxquels le Gabon est confronté et met en lumière les conséquences potentielles des retards de paiement sur le développement économique et social du pays. Les efforts du gouvernement pour rectifier la situation seront cruciaux pour rétablir la confiance avec les institutions financières internationales et assurer la poursuite des projets de développement essentiels.

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