Le 7 janvier 2025 marquera une étape historique pour le Ghana et l’Afrique. Jane Naana Opoku-Agyemang deviendra la première femme vice-présidente du pays, aux côtés de John Dramani Mahama, président élu. Cette ascension témoigne des progrès réalisés en matière de représentation féminine dans les sphères de pouvoir, un défi encore majeur sur le continent.

Jane Naana Opoku-Agyemang a bâti sa carrière sur l’excellence académique et l’engagement social. Première femme à co-diriger une université publique au Ghana, elle a marqué son passage au ministère de l’Éducation (2013-2017) par des politiques inclusives, notamment en faveur de l’accès des filles à l’éducation.

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Diplômée de l’Université de Dakar en études françaises, elle incarne une vision internationale tout en restant ancrée dans les réalités locales. Représentante du Ghana auprès de l’UNESCO et chancelière de l’Université des femmes en Afrique au Zimbabwe, elle s’est imposée comme une figure d’autorité et un modèle pour des générations de femmes africaines.

Jane Naana Opoku-Agyemang a clairement annoncé ses priorités : autonomisation des femmes, égalité des genres et inclusion. Elle s’engage à ouvrir de nouvelles opportunités pour les femmes ghanéennes, en particulier dans les domaines politique et économique. Dans son discours post-électoral, elle a déclaré : « Cette victoire est celle de nos filles et de nos femmes », soulignant l’importance symbolique de son élection pour tout le continent.

Son élection à la vice-présidence du Ghana représente un tournant pour la politique africaine. Alors que les femmes sont encore sous-représentées dans les postes de décision, Jane Naana Opoku-Agyemang montre qu’un changement est possible. Sa trajectoire incarne l’espoir d’un avenir où la gouvernance sera plus inclusive et équitable.

Avec elle, le Ghana entre dans une nouvelle ère, où les talents féminins pourront jouer un rôle central dans le développement politique et économique.