Gims, connu pour sa discrétion sur sa vie privée, a bouleversé ses fans ce mardi 17 juin en brisant le silence sur sa séparation avec Demdem, sa compagne depuis près de vingt ans. Celle-ci avait quelques heures plus tôt confirmé la rupture via ses réseaux sociaux. D’un simple mot « Divorcée » partagé en story, elle mettait fin à des mois de spéculations.
Le couple, souvent perçu comme l’un des plus stables du showbiz francophone, a donc mis un terme officiel à une relation marquée par la discrétion, la loyauté affichée et une famille unie autour de leurs quatre enfants. Mais si la séparation semble actée pour Demdem, elle n’est visiblement pas encore digérée du côté de l’artiste.
Une déclaration jugée troublante
Quelques heures après la révélation, Gims a publié sur Instagram une story inattendue : une photo intime du couple datant de mars dernier, prise lors d’un gala à Abidjan. On y voit le chanteur embrasser la main de Demdem, dans une posture presque sacrée. En arrière-plan, son propre titre Pilule Violette, connu pour ses sonorités mélancoliques.
Mais ce sont les mots qui ont suscité le plus de réactions :
« Je regarde nos photos et je me dis t’es tellement belle, dommage que je sois obligé de cligner des yeux, c’est des millisecondes perdues à ne pas te regarder. »
Et surtout cette phrase, troublante :
« J’te laisserai jamais t’en aller, où que l’on soit dans n’importe quel multivers tu m’appartiens. Je t’aime. »
Les internautes se sont immédiatement emparés de cette déclaration, oscillant entre émotion et malaise. Le ton passionné, presque lyrique, tranche avec le contexte : celui d’un divorce officiel. Pour certains, il s’agit d’un cri du cœur, pour d’autres, d’une forme de possessivité déguisée. Le terme « tu m’appartiens », dans un climat post-rupture, dérange autant qu’il fascine.
Deux visions opposées de la rupture
Là où Gims semble éprouver le besoin de revendiquer publiquement son attachement, Demdem affiche une posture bien différente. Quelques heures après l’annonce de leur divorce, elle a publié en story une capture d’écran d’un message privé reçu : une invitation à dîner. Sa réponse, pleine d’ironie : « Nan mais commencez pas aussi. » Une manière légère mais ferme de signaler qu’elle tourne la page sans détour.
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Cette opposition de ton romantisme dramatique chez l’un, détachement piquant chez l’autre illustre une rupture vécue de manière profondément asymétrique. Chez Gims, la douleur semble vive, exprimée à travers une mise en scène où se mêlent poésie, regrets et amour inachevé. Chez Demdem, c’est le réalisme qui l’emporte : celle d’une femme décidée à ne plus se laisser happer par le passé.
La séparation entre Gims et Demdem, désormais officielle, ne cesse de faire réagir. Si l’annonce de Demdem fut sobre et directe, la réponse de Gims, elle, mêle lyrisme et passion brute, au point de susciter un débat public sur la limite entre amour profond et attachement possessif. Une chose est sûre : derrière les paillettes, cette rupture révèle la part profondément humaine, vulnérable, parfois maladroite, des icônes que l’on croit inaccessibles. Et Gims, en brisant le silence, nous rappelle que même les voix les plus puissantes peuvent trembler quand il s’agit d’amour perdu.