La situation à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, s’enlise dans une violence inouïe. Tandis qu’un sommet virtuel devait se tenir ce 29 janvier sous l’initiative du Kenya pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda, le président congolais, Félix Tshisekedi, a finalement choisi de ne pas y participer. Une absence qui suscite des interrogations et renforce les craintes d’une escalade incontrôlable.
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Les affrontements entre les forces congolaises et les rebelles du M23, soutenus par Kigali selon Kinshasa, ont provoqué un véritable désastre humanitaire. Plus de cent morts et un millier de blessés ont déjà été recensés. Le M23 et l’armée rwandaise exercent un contrôle quasi total sur le centre de Goma et ses environs, plongeant la ville dans un climat de terreur et d’incertitude.
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Face à cette situation dramatique, le silence relatif du président congolais intrigue. Si son gouvernement a qualifié l’offensive du M23 de « déclaration de guerre » de la part du Rwanda, il a également manifesté son intention d’éviter un « carnage ». Dans ce contexte, la rupture des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali marque une détérioration supplémentaire des liens entre les deux voisins, rendant tout dialogue encore plus hypothétique.
Les premières victimes de cette escalade restent les civils. Des milliers de personnes fuient les combats, privées d’accès aux services de base, tandis que les infrastructures essentielles sont en ruines. La communauté internationale appelle à un cessez-le-feu immédiat et au retour des discussions diplomatiques. Cependant, sans une volonté politique forte et des engagements concrets, Goma risque de sombrer encore davantage dans le chaos.