À la veille de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le syndicat FO d’Aéroports de Paris (ADP) a déposé un préavis de grève pour le vendredi 26 juillet, menaçant de perturber l’afflux massif de visiteurs. Les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d’Orly, qui accueillent en moyenne 350 000 passagers par jour en pleine saison estivale, devront gérer une situation complexe en raison de cette mobilisation.
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La grève a été déclenchée par des revendications salariales jugées insuffisantes par le syndicat FO, qui représente 11,57 % des salariés d’ADP. Le syndicat critique l’accord signé le 16 juillet entre la direction d’ADP et la plupart des syndicats, le qualifiant d' »avancées partielles et modestes ». En particulier, FO demande une augmentation significative de la prime prévue, souhaitant qu’elle passe de 300 euros à 1 000 euros pour tous les employés, ainsi que d’autres avantages salariaux.
Le préavis de grève couvre la période du vendredi 26 juillet à 5h00 au samedi 27 juillet à 7h00, précisément pendant la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques. Cette action syndicale pourrait provoquer des retards et des annulations de vols, impactant non seulement les participants et les spectateurs des JO, mais aussi les voyageurs réguliers. Les aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais sont susceptibles d’être les plus touchés par ces perturbations.
Les voyageurs sont donc invités à prendre leurs précautions et à se tenir informés des annonces de leurs compagnies aériennes. Avec l’afflux accru de visiteurs pour les JO, les perturbations potentielles risquent d’exacerber les défis logistiques pour les autorités aéroportuaires et de nuire à l’expérience des voyageurs. Le syndicat FO espère que cette grève forcera la direction d’ADP à répondre favorablement à leurs demandes, mettant ainsi en lumière les tensions sociales en amont d’un événement mondial majeur.