Le 12 février 2025 marque un tournant dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) avec la capture de deux localités stratégiques, Ihusi et Kalehe, par le M23, soutenu par les forces rwandaises. Cette avancée met en péril les positions de l’armée congolaise et accentue la menace sur Kavumu, où se trouve un aéroport stratégique. En réponse, Kinshasa a convoqué une réunion d’urgence avec la SADC et l’EAC, réclamant des sanctions contre Kigali.
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Face à cette nouvelle offensive, le Burundi a réaffirmé son soutien militaire à la RDC en déployant 10 000 soldats. Le président Évariste Ndayishimiye a lancé un avertissement direct au Rwanda, menaçant de riposter à toute attaque venue de son voisin. Cette montée des tensions illustre un basculement progressif vers un conflit régional.
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Commandez MaintenantParallèlement, la RDC a renforcé son alliance avec le Tchad, suscitant une vive réaction de Paul Kagame, qui accuse Félix Tshisekedi de privilégier l’option militaire. La situation exacerbe les tensions entre la SADC et l’EAC, tandis qu’un front anti-Kagame semble se dessiner, impliquant le Burundi, le Tchad et l’Afrique du Sud.
Alors que l’Ouganda adopte une posture ambiguë et que les tensions s’intensifient, la diplomatie pourra-t-elle encore éviter une confrontation ouverte, ou l’Afrique centrale est-elle au bord d’une guerre régionale ?