Lundi soir, le gouvernement de transition de Guinée a annoncé la dissolution de 53 partis politiques et placé 67 autres sous observation pour une période de trois mois. Ces mesures inédites visent à « nettoyer l’échiquier politique », selon le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, qui justifie ces décisions par une évaluation entamée en juin. Parmi les partis sous surveillance figurent des poids lourds de l’opposition, dont le Rassemblement du peuple guinéen (RPG) de l’ancien président Alpha Condé et l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
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Sous la direction du colonel Mamadi Doumbouya, la Guinée est gouvernée par un régime militaire depuis le renversement du président Condé en 2021. Cette transition militaire, qui fait écho à d’autres prises de pouvoir en Afrique de l’Ouest comme au Mali, au Niger et au Burkina Faso, est sous la pression de la CEDEAO pour organiser des élections et restaurer un régime civil. Les élections guinéennes sont, en théorie, prévues pour 2025, bien que la date officielle n’ait pas encore été confirmée.
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