Le gouvernement guinéen a récemment pris une décision marquante en suspendant plus de 50 partis politiques qui n’ont pas respecté les exigences d’une évaluation. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des réformes politiques visant à assainir le paysage politique du pays avant les élections prévues pour 2025.
Dans un communiqué, le ministère de l’Administration du territoire a précisé que ces partis ont jusqu’à fin janvier 2025 pour se conformer aux réglementations en vigueur. À défaut, leur suspension sera confirmée.
Cette mesure fait suite à une évaluation approfondie réalisée en octobre dernier, dont l’objectif était de vérifier la conformité juridique des partis et leur capacité à mener des activités politiques. Le président de la transition, Mamadi Doumbouya, a affirmé son engagement à organiser des élections cette année, soulignant l’importance d’un cadre politique sain pour garantir un processus électoral crédible.
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Commandez MaintenantLe porte-parole du gouvernement a également annoncé qu’un référendum constitutionnel pourrait se tenir dès mai prochain, marquant une étape cruciale vers le retour à l’ordre constitutionnel. Cependant, cette décision de suspendre des partis politiques pourrait susciter des réactions mitigées au sein de la classe politique et de la société civile. Certains y voient une opportunité de renouvellement, tandis que d’autres craignent une restriction des libertés politiques.
Les partis concernés doivent désormais agir rapidement pour régulariser leur situation s’ils souhaitent participer aux futures élections. Ce processus pourrait redéfinir le paysage politique guinéen, alors que le pays se prépare à une année électorale décisive. Les prochaines semaines seront donc déterminantes pour l’avenir de nombreux partis et la stabilité politique en Guinée.