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Burkina Faso : Ibrahim Traoré accorde une audience à Kemi Seba

Lors de sa visite officielle au Burkina Faso, le célèbre militant panafricaniste Kemi Seba a été accueilli au Palais de Kosyam par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du pays. Cette rencontre marquante a été l’occasion pour les deux hommes d’échanger sur des questions stratégiques et fraternelles concernant l’avenir de la sous-région, ainsi que de la diaspora africaine.

Arrivé à Ouagadougou le 13 juin, Kemi Seba s’est exprimé avec gratitude concernant l’accueil chaleureux reçu. « Ça fait un certain nombre d’années que nous menons tous le combat pour la souveraineté. Nous sommes à une période historique où toute la jeunesse continentale et diasporique se bat pour avancer dans ce processus d’autodétermination », a-t-il déclaré, soulignant l’importance cruciale de cette époque pour le mouvement panafricaniste.

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En outre, dès ses premiers mots sur le sol burkinabè, Seba a réaffirmé son engagement indéfectible dans la lutte pour la libération et l’émancipation africaine. « Je suis venu dire que le Burkina sera le tombeau de l’impérialisme. Ils ont tué nos pères. Ils ont tué nos mères. Mais ils ne tueront pas nos enfants. Nous ne serons les marionnettes de personne, si ce n’est de nos ancêtres et nous sommes les instruments de Dieu Tout-Puissant, qui veut que les derniers deviennent les premiers. Le 21e siècle sera celui de notre libération, notre élévation et la fin de ceux qui veulent asphyxier nos populations », a-t-il ajouté avec détermination.

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Kemi Seba et Ibrahim Traore

Il est également important de noter que l’activiste avait récemment effectué une visite au Niger, où il s’est entretenu avec le président Tiani, réitérant ainsi son engagement continu pour la cause panafricaine. Cette série de rencontres témoigne de la dynamique et de l’ampleur de son engagement pour une Afrique libre et souveraine.

Ainsi, cette visite au Burkina Faso s’inscrit dans une série d’actions visant à renforcer les liens entre les pays africains et à promouvoir une vision panafricaine de solidarité et d’autodétermination.

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