En dépit des tensions diplomatiques persistantes entre Paris et Ouagadougou depuis le coup d’État d’Ibrahim Traoré, le Burkina Faso et la France maintiennent des liens diplomatiques. En effet, le gouvernement de transition burkinabè a donné son accord pour la nomination de Mathieu Declercq en tant que Consul général de France au Burkina Faso. Cette décision a été prise lors du conseil des ministres du 31 juillet 2024.
Cette nomination marque un pas significatif dans les relations bilatérales entre les deux pays. Malgré les désaccords et les tensions, il semble que les deux nations cherchent à conserver des canaux de communication ouverts. L’approbation de la nomination de Declercq témoigne de la volonté du gouvernement de transition burkinabè de maintenir des relations diplomatiques fonctionnelles avec la France.
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Cette décision intervient dans un contexte où le Burkina Faso fait face à de nombreux défis, notamment la lutte contre le terrorisme et les crises économiques. Récemment, le pays a reçu un prêt de 27 milliards pour aider à réduire les prix pétroliers, et une centaine de terroristes ont été tués dans le Nord-Est du pays. Ces événements montrent la complexité de la situation sécuritaire et économique au Burkina Faso, et la nécessité de coopérer avec des partenaires internationaux pour surmonter ces défis.
En acceptant la nomination de Mathieu Declercq, le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement démontrent leur ouverture à la collaboration internationale. Cette décision pourrait également être perçue comme une tentative de stabiliser les relations avec la France, tout en cherchant à préserver la souveraineté et les intérêts nationaux du Burkina Faso.
Alors que le Burkina Faso navigue à travers des eaux diplomatiques tumultueuses, la nomination de Mathieu Declercq pourrait jouer un rôle crucial dans la gestion des relations entre Ouagadougou et Paris. Le maintien de ces relations pourrait être essentiel pour le développement et la sécurité du pays, même dans un climat de méfiance et de tensions persistantes.