Le président Ibrahim Traoré du Burkina Faso a récemment fait une déclaration forte concernant l’équité de la justice dans son pays. Lors d’un grand rassemblement avec les forces vives de la nation, il a annoncé sa volonté de mettre fin aux pratiques discriminatoires qui favorisent une justice différenciée selon la richesse des individus.

Ibrahim Traoré a vivement critiqué le fait qu’il existe actuellement une justice pour les riches et une autre pour les pauvres au Burkina Faso. Il a souligné que cette situation est inacceptable et contraire aux principes d’égalité devant la loi. « Nous ne pouvons pas comprendre qu’il y ait une justice pour les riches et une justice pour les pauvres », a-t-il déclaré avec fermeté.

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Le président a pointé du doigt une réalité alarmante où les personnes ayant des ressources financières importantes peuvent mobiliser plusieurs avocats et échapper ainsi plus facilement aux condamnations, tandis que les citoyens moins fortunés font face à des procédures judiciaires souvent plus rapides et moins favorables.

Pour remédier à cette situation, Ibrahim Traoré a annoncé des mesures strictes, y compris des sanctions pour les magistrats impliqués dans des pratiques injustes. Il a également appelé à une réforme en profondeur du système judiciaire afin de garantir que tous les citoyens soient traités équitablement devant la loi, indépendamment de leur statut social ou de leurs moyens financiers.

Ce discours du président devant les forces vives de la nation a été largement suivi et soutenu, marquant ainsi un engagement fort pour une justice plus équitable et transparente au Burkina Faso. Ibrahim Traoré a réaffirmé sa détermination à conduire le pays vers un avenir prometteur durant son mandat à venir, mettant en avant la nécessité d’une justice impartiale comme pilier fondamental de cette vision.