Le président tunisien en exercice, Kais Saïed, s’impose largement lors de l’élection présidentielle, récoltant 89,2 % des voix, selon un sondage à la sortie des urnes diffusé par la radio locale Mosaïque FM. Ce résultat témoigne d’un soutien considérable envers le président, qui continue de bénéficier de l’approbation d’une partie significative de l’électorat tunisien.
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Les deux autres candidats, Ayachi Zammel, un homme d’affaires, et Zouhair Maghzaoui, leader du Mouvement du peuple, affichent des résultats modestes, obtenant respectivement 6,9 % et 3,9 % des suffrages. Hassen Zargouni, directeur du Bureau d’études Sigma Conseil, a partagé ces chiffres sur la chaîne Al Watania 1, soulignant ainsi la nette domination de Saïed.
Cependant, cette élection n’est pas sans ses défis. Le taux de participation au scrutin a été relativement faible, s’établissant à seulement 27,7 %. Ce chiffre soulève des interrogations quant à l’engagement citoyen et à la perception du processus électoral par la population tunisienne. Dans un contexte politique souvent marqué par des tensions et des contestations, un taux de participation aussi bas pourrait signaler une désillusion parmi les électeurs et un appel à une réflexion plus profonde sur la direction que prend le pays.
Alors que Kais Saïed semble assuré d’un nouveau mandat, les résultats suggèrent également que l’opposition, bien que peu représentée dans les urnes, devra repenser ses stratégies pour mobiliser un électorat plus large. Le paysage politique tunisien, en constante évolution, pourrait voir des remous alors que les enjeux sociaux et économiques persistent, et que les citoyens attendent des réponses concrètes et efficaces de leur gouvernement.