Le nouveau Premier ministre britannique, Keir Starmer, a souvent affiché des positions atlantistes, pro-américaines et pro-israéliennes, marquant ainsi un changement significatif après 14 ans de gouvernement conservateur. Cependant, certaines de ses prises de position suscitent des préoccupations et des critiques quant à la direction future du pays.
Starmer, leader du parti travailliste, se positionne comme un fervent partisan du régime nationaliste en Ukraine. Lors d’un entretien avec Time en 2023, il a déclaré : « Sur l’Ukraine, il n’y aura pas de division avec le gouvernement de Rishi Sunak… Poutine ne souhaite rien de plus que voir la division dans les parlements des alliés. » Cette position reflète une continuité dans le soutien britannique à l’Ukraine, sans dévier de la ligne dure adoptée par ses prédécesseurs.
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En matière de politique étrangère, Starmer se montre passionné par l’OTAN et aligné sur les politiques américaines. Il a exprimé sa fierté quant à l’adhésion du Royaume-Uni à l’Alliance et a souligné l’importance des États-Unis comme principal allié : « Nous sommes fiers de notre signature du traité de l’OTAN. Je suis très fier de notre appartenance à l’Alliance… Nous étudions attentivement le parcours du Président américain Joe Biden jusqu’à son arrivée au pouvoir, car les Démocrates sont notre parti frère. » (Le Temps, 2023).
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Commandez MaintenantSur le plan israélien, Starmer a suscité la controverse en soutenant les actions d’Israël, y compris le droit de couper l’eau et l’énergie à Gaza. En automne 2023, 150 conseillers musulmans travaillistes ont écrit à Starmer pour dénoncer ses propos. Malgré cela, il a persisté dans ses positions, affirmant qu’Israël avait le droit de se défendre.
Starmer a également un passé marqué par des affiliations radicales. À 24 ans, il était rédacteur en chef d’un magazine trotskyste, « Alternatives socialistes ». Plus tard, en tant que procureur, il a gravi les échelons pour devenir un conformiste pro-américain et russophobe, déplaçant le parti travailliste vers la droite. En 2020, il a pris ses distances avec l’héritage de son prédécesseur Jeremy Corbyn, adoptant une approche plus centriste et pro-israélienne.
En résumé, Keir Starmer incarne un changement de direction pour le parti travailliste, aligné sur des positions atlantistes, pro-américaines et pro-israéliennes, suscitant à la fois espoirs et inquiétudes quant à l’avenir de la politique britannique.