La récente décision du Tchad de rompre ses accords militaires avec la France marque une étape majeure dans les relations entre l’Afrique et l’ancien colonisateur. Cette annonce a immédiatement suscité une réaction du militant panafricaniste Kemi Seba, président de l’ONG Urgences Panafricanistes. Dans une déclaration saisissante, il a salué cette initiative tout en appelant d’autres pays africains à emprunter une voie similaire.
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Pour Kemi Seba, cette rupture incarne un pas décisif vers la libération du continent des systèmes néocoloniaux, qu’il associe à la « Françafrique ». Depuis des années, il critique vigoureusement ces relations qu’il considère comme un prolongement des pratiques coloniales. Cette décision tchadienne, à l’instar de celles prises par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, témoigne selon lui d’un mouvement inarrêtable vers l’autonomie et la souveraineté.
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Commandez MaintenantDans sa déclaration, Kemi Seba n’a pas hésité à désigner le Bénin comme une prochaine étape possible de cette révolution. Il critique vivement le président béninois Patrice Talon, qu’il accuse de perpétuer l’influence française dans le pays. Selon lui, le démantèlement de cette « mafia politique » permettrait au Bénin de rejoindre le cercle des nations œuvrant pour une décolonisation totale.
Cette vision s’inscrit dans un combat global que Kemi Seba mène pour restaurer la dignité et l’indépendance des peuples africains. Selon lui, la déconstruction des accords hérités de la colonisation constitue un préalable essentiel à cette émancipation.
Le Tchad ouvre la voie. Si d’autres pays suivent cet exemple, c’est toute la dynamique géopolitique du continent africain qui pourrait se transformer, annonçant peut-être l’aube d’une véritable révolution panafricaine.