Kemi Seba, président de l’ONG Urgences Panafricaniste, a réagi avec enthousiasme à l’octroi d’un passeport diplomatique par les autorités nigériennes, soulignant un tournant majeur dans son combat pour la souveraineté africaine. L’activiste béninois, désormais conseiller spécial du général Abdourahamane Tiani, chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), voit dans cette reconnaissance un signe de l’élargissement imminent de l’Alliance des États du Sahel (AES).

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Dans une interview avec New World Télévision, Kemi Seba a exprimé sa profonde gratitude envers le général Tiani et le CNSP pour leur engagement en faveur de la souveraineté du Niger. Cette reconnaissance survient après que Paris lui a retiré sa nationalité française, l’accusant d’une posture résolument anti-française qui porterait atteinte aux intérêts français en Afrique. Cette sanction n’a fait qu’intensifier son engagement en faveur de l’autodétermination des peuples africains.

Kemi Seba est convaincu que d’autres nations africaines suivront bientôt l’exemple du Niger en rejoignant l’Alliance des États du Sahel, une coalition visant à renforcer la souveraineté économique et politique du continent face aux influences néocoloniales. Selon lui, la révolution menée par le CNSP deviendra un modèle d’étude dans les universités africaines, marquant une étape centrale du panafricanisme au 21ème siècle.

Pour Kemi Seba, le Niger a pris une décision courageuse en risquant tout pour remettre en question un système qui, selon lui, profite à l’oligarchie occidentale au détriment du peuple africain. Ce mouvement symbolise un réveil panafricaniste qui, d’après l’activiste, est sur le point de se propager à travers tout le continent.