Le gouvernement burkinabè a décidé de ne pas renouveler son contrat avec le groupe SNEDAI d’Adama Bictogo, homme d’affaires et président du parlement ivoirien, suivant ainsi l’exemple de la Côte d’Ivoire qui avait déjà pris une décision similaire. Cette rupture marque la fin d’une collaboration de près de dix ans pour l’établissement des documents administratifs au Burkina Faso.

Les autorités burkinabè ont exprimé leur insatisfaction quant au rendement de SNEDAI, critiquant l’incapacité de l’entreprise à atteindre les objectifs de production de cartes prévues. En effet, sur une prévision de 3 050 000 cartes, seulement 1 945 077 avaient été produites à la date d’échéance du contrat le 10 septembre 2023. Cette sous-performance a été un facteur déterminant dans la décision de ne pas renouveler le contrat, comme indiqué dans le communiqué du conseil des ministres en date du 29 mai dernier.

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Pour assurer la continuité de la production de cartes consulaires sécurisées, le Burkina Faso a choisi de collaborer avec un nouveau partenaire, Alliance & Co, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP). Les ministres responsables du dossier ont reçu des instructions pour résoudre les obligations contractuelles restantes avec SNEDAI-Burkina et faciliter la transition vers le nouveau prestataire.

Cette décision vise à améliorer l’efficacité et la fiabilité de la production de documents administratifs, en garantissant que les objectifs de production soient atteints de manière plus satisfaisante. En se tournant vers Alliance & Co, le Burkina Faso espère répondre de manière plus efficace aux besoins de ses citoyens en matière de documents officiels sécurisés.