Eswatini, anciennement Swaziland, est un petit royaume enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, dirigé par le roi Mswati III depuis 1986. Ce monarque, qui règne sur ses 1,2 million de sujets avec faste et polygamie, s’apprête à accueillir une nouvelle épouse dans son harem. À 56 ans, le roi a déjà épousé 15 femmes et a de nombreux enfants.
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L’annonce récente de son engagement avec Nomcebo Zuma, la fille de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, a suscité une vive attention. Lors de la cérémonie traditionnelle de l’Umhlanga, également appelée danse des roseaux, Nomcebo, âgée de 21 ans, a été présentée comme la « liphovela », ou fiancée royale. Cette cérémonie, où des milliers de jeunes femmes dansent en vêtements traditionnels devant la royauté, a été le théâtre de cette annonce importante.
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Commandez MaintenantCette union ne passe pas inaperçue et ravive les critiques sur la monarchie absolue d’Eswatini. Les mariages entre le roi Mswati III et des jeunes femmes suscitent des interrogations sur les pratiques archaïques de la monarchie swazi. En 2005, le roi avait déjà fait la une avec ses fiançailles avec Phindile Nkambule, qui n’avait que 17 ans à l’époque. Ces unions entre un homme d’âge mûr et des femmes très jeunes continuent de diviser l’opinion publique, reflétant les tensions entre tradition et modernité dans ce petit royaume africain.
Alors qu’Eswatini s’efforce de maintenir ses traditions ancestrales, ces événements mettent en lumière les défis auxquels la monarchie fait face dans un monde en évolution rapide.