Le 19 août 2024, Vladimir Poutine a signé un décret permettant aux étrangers occidentaux qui rejettent les valeurs libérales et adhèrent aux « valeurs spirituelles et morales russes traditionnelles » de s’installer en Russie. Selon le Moscow Times et Interfax, ce décret introduit un processus simplifié pour l’obtention de visas temporaires, même pour ceux qui ne parlent pas russe et ne connaissent pas l’histoire ou les lois du pays.

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Le décret vise à accueillir des citoyens étrangers et des apatrides provenant de pays qui imposent ce que Moscou considère comme une « idéologie néolibérale destructrice ». Ces individus pourront obtenir une aide humanitaire et un permis de séjour temporaire d’une durée de trois mois. Les demandes de visa commenceront en septembre 2024, et le gouvernement russe, ainsi que le ministère des Affaires étrangères, sont chargés d’établir une liste des pays dont les politiques sont jugées « néolibérales et destructrices ».

Cette initiative a été largement saluée par des théoriciens du complot et des figures d’extrême droite. Alex Jones, un présentateur américain connu pour ses théories du complot, a applaudi cette mesure dans un post sur X (anciennement Twitter), soulignant que ce décret permet aux personnes opposées aux politiques libérales de contourner les formalités administratives habituelles. Jones, qui a été condamné à verser près d’un milliard de dollars pour des propos diffamatoires sur le massacre de Sandy Hook, voit dans ce décret une opportunité pour ceux qui partagent sa vision du monde.

Le décret de Poutine reflète une politique étrangère qui cherche à attirer des individus en désaccord avec les politiques libérales occidentales, tout en soulignant l’isolement croissant de la Russie sur la scène internationale. Cette mesure soulève des questions sur l’impact potentiel de cette ouverture sur la société russe et les relations diplomatiques internationales.