Lamine Zeine, le Chef du gouvernement nigérien, a récemment fait une déclaration audacieuse en proposant que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) rejoigne l’Alliance des États Souverains (AES). « Je ne peux pas être trop provocateur, mais je veux demander à la CEDEAO de rejoindre l’AES. Il y a des pays de la CEDEAO qui voudraient probablement rejoindre l’AES parce qu’à l’intérieur de l’AES, c’est la culture de la souveraineté et de la dignité du continent », a-t-il affirmé.
Lire aussi : Le Sénat Français adopte une loi encadrant la transition de genre chez les mineurs
Cette déclaration intervient alors que des appels sont lancés pour le retour du Niger, du Mali et du Burkina Faso au sein de la CEDEAO. Les trois pays, actuellement dirigés par des régimes militaires, explorent la possibilité de créer une confédération pour répondre à leurs défis communs. Malgré les efforts de la CEDEAO pour les réintégrer, les gouvernements de Bamako, Ouagadougou et Niamey semblent peu enclins à revenir sur leurs décisions actuelles.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLa proposition de Lamine Zeine reflète une aspiration plus large à renforcer la souveraineté et la dignité des nations africaines, une thématique récurrente dans les discours politiques contemporains du continent. Elle souligne également les tensions persistantes entre la CEDEAO et les régimes militaires des trois pays. La création d’une confédération entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso pourrait marquer une nouvelle étape dans les relations sous-régionales, en mettant l’accent sur une coopération basée sur la souveraineté nationale et la résistance aux influences extérieures.
Dans ce contexte, la déclaration de Lamine Zeine peut être perçue comme un défi direct à la CEDEAO, suggérant une réévaluation des structures de coopération régionale en Afrique de l’Ouest. Alors que les dynamiques politiques continuent d’évoluer, il reste à voir si la CEDEAO prendra en compte cette proposition et comment elle réagira aux aspirations souverainistes des régimes militaires de ces pays.