Le 3 septembre 2024, le gouvernement burkinabè a officiellement lancé son nouveau passeport biométrique de dernière génération, marquant une étape significative dans la modernisation des documents d’identité du pays. Ce nouveau passeport, baptisé ePasseport, intègre une puce électronique pour la collecte et le stockage des données biométriques, garantissant ainsi une sécurité renforcée.

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Une des particularités majeures de ce passeport est l’absence de la mention de la CEDEAO et de son logo, symbolisant une rupture avec l’ancienne affiliation régionale. Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, cette initiative reflète une volonté d’innovation et d’autonomie technologique. Le Directeur général de l’Office national d’identification (ONI), Parfait Louré, a souligné que le Burkina Faso devient ainsi le premier pays d’Afrique de l’Ouest à adopter cette technologie de pointe.

Le passeport, fabriqué en polycarbonate, est le fruit d’un partenariat public-privé avec l’entreprise chinoise Emptech, qui a participé à sa conception. Un système de pré-enrôlement en ligne a été mis en place pour simplifier le processus d’obtention, permettant une transmission instantanée des données aux ambassades. Le prix du document a été fixé à 50 000 FCFA, tandis que les détenteurs de l’ancien passeport peuvent encore l’utiliser jusqu’à son expiration.

Lancé après deux ans de développement, ce projet vise à moderniser le système d’identification du Burkina Faso et à renforcer la sécurité des documents d’identité dans un contexte mondial de plus en plus exigeant en termes de cybersécurité.