Depuis quelques jours, des rumeurs circulent sur l’arrestation supposée du colonel-major ivoirien Koné Zakaria par les Forces armées maliennes (FAMAs) à Tinzaouatène, à la frontière algéro-malienne. Ces informations, largement diffusées sur les réseaux sociaux, ont semé l’inquiétude en Côte d’Ivoire et au-delà. Toutefois, plusieurs sources démentent cette prétendue capture, jetant le doute sur la véracité des faits rapportés.

D’après ces rumeurs, Koné aurait été blessé lors d’un affrontement entre les FAMAs et des groupes terroristes. Il  serait impliqué dans des activités militaires liées aux terroristes, faisant de lui un potentiel otage dans le cadre de négociations de prisonniers. Toutefois, ces affirmations sont vivement contestées. Franklin Nyamsi, un proche de Guillaume Soro, a rapidement réfuté ces allégations, affirmant sur les réseaux sociaux que Koné se trouve actuellement à Abidjan et non au Mali.

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Ces fausses nouvelles semblent provenir de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), avec lesquels la Côte d’Ivoire entretient des relations parfois tendues. Les accusations contre Koné Zakaria, ancien chef rebelle et figure controversée de la crise ivoirienne de 2002 à 2011, reflètent les tensions géopolitiques dans la région.

Des personnalités comme le journaliste Saïd Penda ont également critiqué la propagation de ces informations, les qualifiant de « fake news ridicules ». Cette affaire illustre une fois de plus l’impact des rumeurs sur la perception publique et l’importance de vérifier les sources avant de tirer des conclusions.