En réponse à l’attaque terroriste de Tinzawatène et à l‘implication avouée de l’Ukraine, le gouvernement malien, dirigé par le colonel Assimi Goïta, a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine dans un communiqué daté du 4 août 2024.

L’Agence ukrainienne de renseignement militaire a admis son soutien aux groupes terroristes impliqués dans cette attaque, une déclaration qui a poussé les autorités maliennes à agir. Le communiqué officiel du gouvernement malien dénonce les « propos subversifs » du porte-parole ukrainien et souligne l’absence de démenti ou de condamnation de la part des autorités ukrainiennes. Pour Bamako, cela constitue une preuve claire du soutien de l’Ukraine au terrorisme en Afrique et dans la région du Sahel.

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Cette décision, prise par un Mali qui préside actuellement la Conférence de l’Alliance des États du Sahel (AES), marque une position ferme contre ce qu’il considère comme une ingérence étrangère. Les autorités maliennes estiment que ces actes dépassent largement le cadre de l’ingérence et justifient une réponse diplomatique sévère.

Cette rupture intervient dans un contexte où le Mali renforce ses alliances régionales et internationales pour combattre le terrorisme. Récemment, l’armée malienne a été soutenue par des soldats burkinabè dans ses efforts de contre-attaque contre les groupes terroristes. Par ailleurs, le super camp de la MINUSMA à Gao a été remis aux Forces Armées Maliennes (FAMA), témoignant d’un renforcement de la souveraineté militaire malienne.

Le colonel Assimi Goïta, président de la transition malienne, a également reçu une délégation onusienne, montrant l’engagement du Mali à coopérer avec la communauté internationale tout en affirmant sa souveraineté. La décision de rompre les relations diplomatiques avec l’Ukraine est donc un message fort indiquant que le Mali ne tolérera aucune forme de soutien au terrorisme sur son territoire.