Le Conseil constitutionnel sénégalais a récemment validé la candidature d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, pour les législatives anticipées de novembre 2024. Ce verdict fait suite à une tentative de disqualification de la part de la coalition Takku Wallu Sénégal (TWS) dirigée par Macky Sall, qui contestait l’éligibilité de Sonko en raison d’une condamnation antérieure.

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Le Conseil a rejeté ce recours, jugeant que les arguments avancés par la coalition n’étaient pas suffisants pour invalider la candidature de Sonko. Cette décision représente une victoire pour les partisans de Pastef, qui redoutaient l’éviction de leur leader de la course électorale. En validant cette candidature, l’institution a ainsi réaffirmé la présence d’Ousmane Sonko sur la scène politique, en vue d’un face-à-face attendu avec Macky Sall.

Le recours de la coalition TWS reposait principalement sur une condamnation antérieure de Sonko. Cependant, le Conseil constitutionnel a souligné que les articles du Code électoral invoqués par les requérants ne justifiaient pas une disqualification. L’institution a également précisé que seul le ministre chargé des élections pouvait saisir le Conseil en cas de doute sur l’éligibilité d’un candidat, ce qui n’a pas été fait dans ce cas précis.

Cette décision marque un nouveau tournant dans la compétition politique sénégalaise, notamment avec la participation de Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition Samm Sama Kaddu, dont la candidature a également été validée. L’affrontement entre Ousmane Sonko et Macky Sall s’annonce ainsi crucial, les deux camps cherchant à obtenir une majorité décisive au sein du parlement.