Les autorités togolaises sonnent l’alarme après la découverte d’un lot de riz avarié, récupéré illégalement dans une décharge à Agoè Ahonkpoè, à la périphérie de Lomé. Ce mercredi 2 octobre, un communiqué des ministères de la Santé, du Commerce et de la Sécurité a été publié pour informer la population des dangers liés à la consommation de ce produit.

Le 30 septembre, une opération de destruction de produits périmés s’est mal déroulée, entraînant le rejet d’une quantité importante de riz avarié. Des habitants, profitant d’un accès non sécurisé au site, ont récupéré ce riz impropre à la consommation. Les ministères concernés s’inquiètent de cette situation, signalant que la consommation de ce riz peut entraîner de graves problèmes de santé, notamment des diarrhées, des vomissements et des douleurs abdominales.

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Le communiqué, cosigné par Rose Kayi Mivedor, ministre du Commerce, Calixte Batossie Madjoulba, ministre de la Sécurité, et le Professeur Tchin Darre, ministre de la Santé, interdit strictement la mise en circulation de ce riz sur les marchés. Des sanctions sévères seront appliquées à toute personne impliquée dans sa distribution ou sa vente.

En réponse à cette menace, le gouvernement a décidé de renforcer les contrôles sur les marchés et d’ouvrir une enquête pour établir les circonstances de cet incident et identifier les responsables. Les autorités encouragent la population à rester vigilante et à signaler toute tentative de commercialisation de ce riz avarié.