L’Inde a confirmé que les premières élections à l’Assemblée législative du Jammu-et-Cachemire auront lieu en septembre 2024, marquant un tournant significatif pour cette région sous administration directe de New Delhi depuis 2019. Cette annonce faite par Rajiv Kumar, commissaire électoral en chef, intervient cinq ans après que le gouvernement indien a révoqué le statut spécial du Cachemire, en vertu des articles 370 et 35A de la Constitution.

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Les élections se dérouleront en trois phases : le 18 septembre, le 25 septembre et le 1er octobre, avec un dépouillement prévu pour le 4 octobre. Un total de 90 sièges de l’Assemblée sont à pourvoir, dont 74 sièges généraux. Environ 12 000 bureaux de vote seront installés dans 9 169 lieux à travers la région, offrant ainsi aux citoyens une opportunité de participer à ce processus démocratique crucial.

Les dernières élections dans la région remontent à 2014, et depuis juin 2018, le Jammu-et-Cachemire est sous la tutelle directe de New Delhi à la suite de l’effondrement d’un gouvernement de coalition. En 2019, le gouvernement indien a pris une décision radicale en supprimant l’autonomie constitutionnelle de la région, provoquant des réactions mitigées tant au niveau national qu’international. Cette élection est donc vue comme une étape importante vers une éventuelle normalisation politique dans la région.

Ces élections pourraient représenter une nouvelle ère pour le Cachemire, bien que des tensions persistent autour de la question de l’autonomie et des droits des citoyens. Les résultats seront scrutés de près, tant par les habitants de la région que par la communauté internationale, pour évaluer l’évolution politique et la stabilité dans cette zone sensible.