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Mali : Amadou Albert Maïga s’en prend au gouvernement de transition

Le Premier Secrétaire parlementaire du Conseil National de Transition (CNT) du Mali, Amadou Albert Maïga, s’est retrouvé au cœur d’une controverse suite à des déclarations critiques envers plusieurs membres du gouvernement malien. Lors d’une intervention radiophonique qui a fuité, Maïga a pointé du doigt la gestion de la ministre de l’Énergie, Bintou Camara, ainsi que celle du ministre de l’Éducation, soulevant des inquiétudes quant à l’efficacité des autorités de transition.

L’une des principales cibles de Maïga a été la ministre de l’Énergie. Il a notamment critiqué le projet de la centrale solaire de Sanankoroba, une initiative clé censée alléger la crise énergétique du Mali. En mars dernier, la ministre Bintou Camara avait promis que la centrale serait opérationnelle en quatre mois, promettant ainsi une réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Cependant, quatre mois plus tard, la centrale est toujours hors service, et les délestages continuent d’affecter le quotidien des Maliens. Maïga a dénoncé le manque de suivi et de transparence du gouvernement, un point qui résonne avec l’impatience de la population face à la persistance des problèmes énergétiques.

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Outre l’énergie, le secteur de l’éducation a également été au centre des critiques de Maïga. La rentrée scolaire, initialement prévue pour le 1er octobre 2024, a été repoussée au 4 novembre, avec un préavis de seulement 24 heures. Ce changement soudain a exacerbé les frustrations des parents et des enseignants, déjà préoccupés par l’état déplorable de certaines écoles. Selon Maïga, le ministre de l’Éducation a fait preuve de mauvaise planification et d’irresponsabilité, en ne prenant pas les mesures adéquates pour gérer une situation pourtant prévisible.

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Ces critiques ouvertes et répétées d’Amadou Albert Maïga à l’encontre des ministres soulèvent des questions sur son engagement envers la transition malienne. Bien que ses remarques reflètent le mécontentement d’une partie de la population, elles alimentent les spéculations sur sa fidélité aux objectifs de la transition. Le rôle stratégique qu’il occupe au CNT rend ses critiques d’autant plus significatives, créant une tension entre l’exécutif et le législatif dans une période déjà délicate pour le Mali.

Cette situation démontre à quel point les attentes envers les autorités transitoires sont élevées, tandis que la pression pour des résultats concrets, en particulier dans les secteurs clés tels que l’énergie et l’éducation, continue de croître.

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