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Mali et Burkina Faso : Des vidéos de ‘soldats cannibales’ suscitent la polémique

Depuis quelques jours, des vidéos horrifiantes montrant des soldats s’adonnant à des pratiques cannibales au Mali et au Burkina Faso circulent sur les réseaux sociaux. La première vidéo, diffusée le 16 juillet, a choqué le public malien. Rapidement suivie par une deuxième vidéo, publiée le 19 juillet, elle dévoile des éléments supplémentaires qui intensifient l’horreur. Au cours du week-end dernier, plusieurs vidéos similaires sont apparues, cette fois montrant des soldats burkinabés commettant des actes tout aussi atroces. Ces images ont suscité une vague d’indignation et de nausée.

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Les vidéos montrent des soldats maliens, identifiables par leurs uniformes, en train de cuisiner des organes humains et d’emballer un doigt dans du papier aluminium comme « souvenir ». Les uniformes visibles, en particulier un t-shirt, suggèrent que ces soldats appartiennent au régiment des commandos parachutistes (RCP) déployés en juin 2022 à Sokolo, dans le centre du Mali. Des sources sécuritaires et civiles maliennes avaient déjà avancé cette hypothèse, et une source sécuritaire malienne avait rapporté d’autres cas similaires à la hiérarchie sans donner plus de détails.

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Au Burkina Faso, les vidéos montrent des militaires en uniforme éventrant un corps déjà décapité et démembré pour en extraire le foie et le cœur. Les soldats, parlant en mooré, qualifient le cadavre de « viande » et affirment appartenir à la BIR 15 Cobra 2, une brigade d’intervention rapide créée il y a deux ans par le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition burkinabè. Une autre vidéo montre des hommes en civil mais armés, probablement des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie), posant à côté d’une tête empalée. L’un d’eux tient une jambe, prétendant en riant qu’elle appartient à un jihadiste.

En réaction, l’armée malienne a publié un communiqué le 17 juillet, daté du 16, se « démarquant » de ces pratiques qualifiées d' »atrocité » et promettant de prendre « toutes les dispositions nécessaires » pour faire éclater la vérité.

Ces révélations choquantes ont provoqué une onde de choc non seulement au Mali et au Burkina Faso, mais aussi au-delà, soulevant des questions cruciales sur la discipline et les comportements au sein des forces armées de ces pays. Les gouvernements concernés sont maintenant sous pression pour enquêter et répondre de manière appropriée à ces actes inhumains.

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