Le retour prévu de l’Imam Mahmoud Dicko au Mali a été reporté à la dernière minute, suite à un important déploiement sécuritaire dans la capitale Bamako. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, où les autorités craignent des tensions et des mobilisations potentielles autour de sa personne.

L’Imam Dicko est une figure clé du soulèvement qui a conduit à la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta en 2020. Depuis lors, il s’est installé en Algérie après avoir été reçu par le président Abdelmadjid Tebboune. Son influence sur la scène politique malienne reste considérable, oscillant entre critiques du pouvoir actuel et appels à la réconciliation.

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Les autorités maliennes ont déployé plus de 1 200 agents pour encadrer son retour prévu, principalement autour de l’aéroport international Président Modibo Keïta et les axes stratégiques vers le centre-ville. L’objectif était d’éviter tout débordement ou attroupement massif de ses partisans.

La Commission des soutiens de l’Imam justifie ce report par le souci d’éviter toute confrontation avec les forces de sécurité et préserver ainsi la stabilité nationale. Ce contexte est exacerbé par l’arrestation récente d’un partisan proche, Daouda Magassa, dont ils exigent la libération immédiate.

L’influence politique significative que conserve l’Imam Dicko fait qu’il demeure un acteur incontournable, mais aussi potentiellement instable pour les autorités actuelles. Son absence prolongée pourrait être perçue comme une pression supplémentaire sur un équilibre politique déjà fragile au Mali.