Historique : le Mali se dote d’une industrie militaire nationale

Le Mali vient de franchir une étape majeure dans sa quête de pleine souveraineté, une étape qui pourrait redéfinir l’équilibre des pouvoirs au Sahel. Dans un geste salué comme historique, ce pays d’Afrique de l’Ouest a officiellement lancé sa propre industrie militaire nationale en 2025.

Fier membre de l’Alliance des États du Sahel (AES), l’ambition du pays d’assimilées Goïta est claire : se libérer de la dépendance aux armes étrangères et assurer sa propre défense grâce à des forces nationales.

La vision d’Assimi Goïta

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Le cerveau de ce projet révolutionnaire n’est autre qu’Assimi Goïta, le président de transition. Lors de son discours pour la fête de l’indépendance, le 22 septembre 2024, Goïta a exposé la nouvelle doctrine de défense du pays. Son message ? Le pays ne doit plus dépendre des aléas des partenariats internationaux.

« Nous construisons une force capable de garantir notre souveraineté et celle de nos voisins au sein de l’Alliance des États du Sahel », a-t-il déclaré avec détermination.

Ce n’est pas une simple rhétorique, c’est une stratégie. La création d’une industrie de défense nationale est plus qu’un projet militaire. C’est un symbole d’autodétermination et un pilier central du Plan d’action du gouvernement malien pour 2025-2026.

Que produira l’industrie militaire ?

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Des armes aux véhicules, en passant par les explosifs, le nouveau secteur de la défense malien est appelé à tout fabriquer. Le projet comprend :

  • Véhicules légers tactiques
  • Armes de combat terrestre
  • Munitions et explosifs à usage militaire et civil

Des unités d’assemblage seront créées afin de rationaliser la production locale et de réduire la dépendance aux importations. L’objectif ? Doter les Forces armées maliennes (FAMa) des outils nécessaires à leur indépendance et à leur efficacité.

Alors que le pays d’assimilées Goïta progresse vers l’autonomie, il n’a pas agi seul. Le pays a bénéficié d’une coopération croissante avec des acteurs mondiaux clés comme la Russie, l’Iran et la Turquie, dont le soutien a été déterminant pour l’acquisition d’équipements de pointe. Ces alliances ont contribué à renforcer les capacités militaires du pays de l’AES et à jeter les bases de cette nouvelle industrie.

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