À deux jours du coup d’envoi très attendu (et déjà controversé) de la Coupe du monde des clubs 2025 aux États-Unis, Gianni Infantino, président de la FIFA, est sorti de sa réserve pour répondre aux critiques croissantes entourant son événement phare.
Face aux interrogations sur la billetterie peu dynamique et sur l’enthousiasme limité du public américain, Infantino s’est montré ferme et confiant. Interrogé par l’AFP, il a défendu avec vigueur l’ambition de ce nouveau format :
« La Coupe du monde des clubs ouvre une nouvelle ère pour le football », a-t-il affirmé, n’hésitant pas à comparer cette édition 2025 à la toute première Coupe du monde organisée en 1930 en Uruguay.
Lire aussi : La cheffe de la Monusco en visite officielle à Goma
Le président de la FIFA a également balayé les critiques concernant les politiques tarifaires, jugées confuses ou inadaptées. Certains dénoncent des prix trop élevés, d’autres pointent du doigt des promotions jugées incohérentes. Infantino, visiblement irrité, a répliqué :
« On critique la FIFA si les prix sont trop élevés, si les prix sont trop bas, si nous faisons des promotions pour les étudiants… »
Il a même partagé une anecdote personnelle :
« Quand j’étais étudiant et que je n’avais pas d’argent, j’aurais aimé que la FIFA vienne me voir et me dise : ‘Tu veux venir voir un match de la Coupe du monde ?’ »
Autre sujet sensible : la surcharge du calendrier et la pression croissante sur les joueurs. Là encore, le patron du football mondial a balayé les craintes, préférant insister sur le caractère historique et spectaculaire de cette édition.
« Dès que le ballon commencera à rouler, le monde entier se rendra compte de ce qui se passe ici. Ce sera quelque chose de spécial. »
Malgré les réserves de certains clubs européens, les inquiétudes des syndicats de joueurs, et une ambiance encore timide côté public, la FIFA maintient son cap. Pour Gianni Infantino, cette Coupe du monde des clubs, élargie à 32 équipes, est appelée à devenir un événement planétaire à l’image de la Coupe du monde des nations.
Alors que le tournoi s’apprête à débuter, la balle est désormais sur le terrain. Et c’est là, promet Infantino, que se jouera le vrai jugement du public mondial.