L’ambition de doter les pays membres de la CEDEAO d’une monnaie unique, l’ECO, se concrétise progressivement. Lors du 66e sommet tenu à Abuja, au Nigeria, les chefs d’État et les représentants des gouvernements ont franchi une étape décisive en validant des critères et des mesures pour rendre ce projet historique opérationnel.

Le sommet a permis de définir les conditions d’éligibilité des États membres candidats au lancement de l’ECO. La commission de la CEDEAO, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO), a intégré ces critères dans le protocole relatif à l’Union monétaire. Par ailleurs, le financement des réformes nécessaires a été approuvé, marquant une avancée significative vers la mise en œuvre de la nouvelle monnaie.

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L’un des enjeux cruciaux évoqués concerne la mobilisation des contributions financières par les États membres et les Banques Centrales. Ces fonds sont essentiels pour rendre opérationnelles les institutions impliquées dans le projet. Ainsi, une invitation pressante a été adressée aux parties prenantes pour accélérer les préparatifs, dans le respect des délais fixés.

L’ECO représente bien plus qu’une monnaie : elle incarne une vision d’intégration économique et de souveraineté monétaire pour l’Afrique de l’Ouest. En mutualisant leurs efforts, les pays de la CEDEAO espèrent stimuler les échanges régionaux, renforcer la stabilité macroéconomique et réduire leur dépendance à des devises étrangères.

Bien que le chemin reste semé de défis, l’engagement affiché par les dirigeants lors de ce sommet témoigne d’une détermination collective à faire de l’ECO une réalité. Le lancement officiel de cette monnaie unique pourrait redéfinir les dynamiques économiques et monétaires de la région, marquant un tournant majeur pour l’intégration africaine.