Le Niger a récemment pris une décision radicale en fermant les vannes de l’exportation de son pétrole brut via le terminal de Sèmè-Kpodji au Bénin. Cette mesure fait suite à l’arrestation de cinq ressortissants nigériens sur le site du pipeline reliant les deux pays. Les autorités nigériennes, dirigées par le général Abdourahame Tiani, ont ordonné cette fermeture en réaction à cet incident, où certains individus étaient accusés d’avoir pénétré frauduleusement dans le terminal.
Le ministre nigérien du pétrole, Mahaman Moustapha Barké, a confirmé la mise en œuvre effective de cette décision lors d’une visite sur le champ pétrolier d’Agadem. Il a inspecté les installations pour vérifier que les vannes étaient bel et bien fermées depuis le 6 juin. Cette fermeture a immédiatement eu des répercussions pratiques : deux bateaux qui avaient accosté à Sèmè-Kpodji ont dû être déconnectés des terminaux sans pouvoir charger de pétrole.
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Mahaman Moustapha Barké a expliqué que cette mesure vise à prévenir tout vol de pétrole nigérien. Il a souligné que l’absence de surveillance aux points de chargement et de comptage constitue également une forme de vol selon la loi nigérienne. Les autorités du Niger ont donc pris cette décision pour protéger leurs ressources et assurer une gestion sécurisée de leur exploitation pétrolière.
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Commandez MaintenantPour l’instant, les conséquences de cette fermeture sont palpables : le flux d’exportation de pétrole nigérien est interrompu jusqu’à nouvel ordre. Les autorités nigériennes ont affirmé leur détermination à maintenir cette mesure tant que des garanties de sécurité adéquates ne seront pas mises en place sur le terminal de Sèmè-Kpodji, où le contrôle et la sécurité des installations restent une préoccupation majeure.
Cette décision souligne les tensions et les enjeux autour de la gestion des ressources naturelles, particulièrement sensibles comme le pétrole, dans la région. Elle pourrait également avoir des implications économiques significatives pour les deux pays impliqués, mettant en lumière l’importance de la sécurité et de la coopération transfrontalière dans le secteur énergétique.