Le président déchu du Niger, Mohamed Bazoum, pourrait bientôt faire face à un procès après que la Cour d’État du Niger a levé son immunité vendredi. Cette décision ouvre la voie à des poursuites judiciaires contre lui, suite à son renversement par un coup d’État militaire en juillet 2023.
Accusé de « complot d’attentat à la sécurité et à l’autorité de l’État », de « crime de trahison », ainsi que de « faits présumés d’apologie du terrorisme » et de « financement du terrorisme », Bazoum est détenu depuis le coup d’État dans des conditions difficiles à la résidence présidentielle, en compagnie de son épouse Hadiza.
La décision de la Cour, présidée par Abdou Dan Galadima, marque une étape cruciale dans le processus judiciaire initié par le régime militaire en place. Créée en novembre 2023, cette juridiction est désormais la plus haute instance judiciaire du Niger. « La Cour ordonne la levée de l’immunité de M. Mohamed Bazoum », a annoncé Galadima lors de l’audience.
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Les accusations contre Bazoum incluent des conversations téléphoniques avec des dirigeants étrangers, notamment le président français Emmanuel Macron et le secrétaire d’État américain Antony Blinken, dans lesquelles il aurait sollicité leur soutien pour une intervention armée contre le coup d’État. De plus, il est accusé d’avoir libéré des terroristes et de les avoir reçus à la présidence.
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