Après des années de silence sur le sujet, la légende du football nigérian Jay Jay Okocha a enfin expliqué pourquoi il avait choisi de ne pas se lancer dans le monde du coaching après avoir raccroché les crampons. Dans une récente interview accordée à SportsBoom, l’ancien capitaine des Super Eagles a révélé que le coaching ne faisait tout simplement pas partie de ses plans, et qu’il n’avait jamais senti que cela correspondait à sa personnalité ni à ses objectifs.
« Tout le monde ne peut pas être entraîneur. Ce n’est pas pour moi », a déclaré Okocha avec franchise. « C’est toujours bien d’essayer ce qui nous convient le mieux et ce qui nous passionne. Je ne pense pas pouvoir supporter la pression d’être entraîneur, car notre destin n’est pas vraiment entre nos mains. »
Pour un homme connu pour contrôler les matchs avec un flair et une créativité inégalés, c’est une déclaration éloquente. Le refus de Jay Jay Okocha d’entraîner ne s’explique pas par un manque de connaissances ou de leadership, mais par une profonde compréhension des conséquences émotionnelles et psychologiques de la vie en marge.
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Du milieu de terrain magique aux médias et au mentorat
Après son illustre carrière, marquée par des passages inoubliables à l’Eintracht Francfort, à Fenerbahçe, au Paris Saint-Germain, à Bolton Wanderers et à Hull City, Okocha a emprunté un chemin très différent de celui de nombre de ses anciens coéquipiers.
Plutôt que d’essayer de recréer sa magie sur le terrain depuis le banc, il s’est concentré sur des rôles qui lui offraient plus de liberté, de stabilité et d’influence en dehors du terrain. Il est aujourd’hui reconnu comme un ambassadeur du football, une personnalité médiatique et un invité régulier des grands événements footballistiques du monde entier.
Malgré son entourage de contemporains ayant choisi l’entraînement, Okocha est resté fermement convaincu que la pression et les politiques du management n’étaient pas faites pour lui.
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« Votre destin n’est pas vraiment entre vos mains », Jay Jay Okocha
Cette citation résume bien le cœur de sa décision. Okocha, qui autrefois dominait les défenseurs à volonté, trouvait trop contraignante l’idée d’être jugé sur des résultats hors de son contrôle, blessures, décisions du conseil d’administration, attitude des joueurs.
En tant qu’entraîneur, selon lui, « votre destin n’est pas vraiment entre vos mains.» Un entraîneur peut travailler sans relâche et perdre son poste pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la tactique ou l’entraînement. Pour un joueur qui a prospéré grâce à l’indépendance et à l’improvisation, ce manque de contrôle est tout simplement inacceptable.