Au Sénégal, la tension politique monte d’un cran avec la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko concernant la dissolution imminente de l’Assemblée nationale. Face à une tentative de motion de censure orchestrée par les députés de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Sonko a fermement rassuré les citoyens sénégalais que le gouvernement reste en contrôle total de la situation.

Lire aussi : Togo : Bilan provisoire de l’incendie au marché de Kégué

Mercredi dernier, lors d’une sortie publique, Ousmane Sonko a clarifié la position du gouvernement en réponse aux manœuvres des députés du BBY. Ceux-ci, déterminés à déstabiliser le régime actuel, ont envisagé des actions pour renverser le gouvernement. Toutefois, le Premier ministre, en gardant un ton calme et assuré, a confirmé que la dissolution de l’Assemblée nationale se fera dans les délais prévus, soulignant que les tentatives de censure n’auront aucun impact significatif sur le processus en cours.

« Je peux vous rassurer qu’il n’y a pas de motion de censure, parce que d’ici le 12 septembre, ces gens-là auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré avec une pointe de défiance, illustrant ainsi la détermination du gouvernement à mener à bien ses réformes.

Cette annonce renforce l’idée que l’exécutif sénégalais, dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye, ne se laissera pas intimider par les opposants au sein de l’hémicycle. Dans ce contexte, l’avenir de la scène politique sénégalaise semble se diriger vers un bouleversement majeur, où la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait marquer un tournant décisif dans l’histoire récente du pays.