C’est désormais officiel : le nouveau passeport estampillé de l’Alliance des États du Sahel (AES), lancé par le Mali en janvier 2025, est reconnu par l’espace Schengen. Après plusieurs semaines d’incertitudes, les autorités diplomatiques européennes ont validé ce document, ouvrant ainsi les portes de l’Europe aux détenteurs de ce titre de voyage.

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Selon des sources diplomatiques basées à Bamako, cette reconnaissance a été entérinée au début du mois d’avril, après un premier refus de la France. Paris a finalement donné son accord, rapidement suivi par les autres pays membres de l’Union européenne. Cette décision marque une avancée majeure pour les citoyens maliens, et plus largement pour les ressortissants du Burkina Faso et du Niger, partenaires du Mali au sein de l’AES.

Ce nouveau passeport AES, symbole de souveraineté pour les trois pays sahéliens qui ont quitté la CEDEAO, incarne une volonté d’affirmation politique mais aussi pratique. En étant désormais accepté pour les demandes de visa et les voyages dans l’espace Schengen, il acquiert une pleine légitimité sur la scène internationale.

Pour les citoyens concernés, cette reconnaissance représente une victoire diplomatique. Elle lève les doutes sur la validité du document et facilite les démarches pour se rendre en Europe, que ce soit pour des raisons familiales, professionnelles ou académiques. Le passeport AES devient ainsi un outil d’intégration et de mobilité, au cœur d’un projet régional en pleine consolidation.