Les nouveaux passeports de l’Alliance des États du Sahel (AES) connaissent un premier obstacle de taille : leur non-reconnaissance temporaire par le consulat français à Bamako. Cette situation empêche les détenteurs maliens de ces documents d’obtenir un visa pour la France, suscitant incompréhension et frustration.

Le problème réside dans l’authentification des passeports AES. Selon *Apanews*, le consulat français n’a pas encore reçu les spécimens officiels nécessaires pour valider ces documents. Résultat : les demandes de visa sont systématiquement rejetées, malgré la conformité nationale de ces passeports.

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Le ministère malien des Affaires étrangères, chargé de transmettre ces spécimens aux missions diplomatiques étrangères, n’aurait pas encore accompli cette démarche. Pourtant, fin janvier, le ministre de la Sécurité, Daoud Aly Mohammedine, avait assuré que toutes les formalités, y compris auprès de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), avaient été remplies.

Les conséquences sont immédiates : de nombreux Maliens détenteurs du passeport AES se retrouvent bloqués, incapables de se rendre en France. Toutefois, des sources diplomatiques françaises précisent qu’il ne s’agit pas d’un refus politique, mais bien d’un obstacle administratif à surmonter.

Les autorités maliennes et françaises doivent désormais accélérer le processus de validation pour éviter que cette situation ne s’enlise. En attendant, les détenteurs de passeports AES se trouvent dans une impasse, illustrant les défis liés à la mise en place de nouveaux documents d’identité dans un contexte géopolitique en mutation.