Dans une déclaration solennelle et ferme, le président béninois Patrice Talon a dissipé toute ambiguïté concernant un éventuel troisième mandat. S’appuyant sur la réforme constitutionnelle de 2019, il a souligné sans équivoque : « En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels. » Cette affirmation marque une prise de position claire et résolue dans un contexte sous-régional où certains dirigeants n’hésitent pas à modifier les constitutions pour prolonger leur pouvoir.

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Patrice Talon a également dénoncé, avec vigueur, les tactiques politiques consistant à instaurer une « nouvelle république » pour remettre « le compteur à zéro » et contourner les limitations constitutionnelles. Il a qualifié ces manœuvres de subterfuges visant à légitimer illégitimement des régimes autoritaires. Selon lui, les débats sur la rétroactivité des lois n’ont pas leur place dans la gouvernance du Bénin, un pays qui s’efforce de respecter ses principes démocratiques.

Pour le président Talon, gouverner ne consiste pas à s’accrocher indéfiniment au pouvoir, mais à respecter les limites de son mandat et à préparer l’avenir en laissant la place à une nouvelle génération de leaders. Son discours est une leçon de gouvernance, réaffirmant son engagement envers la consolidation de la démocratie et l’alternance politique au Bénin.

À travers cette déclaration, Patrice Talon adresse un message clair à ses détracteurs et à ses pairs : le Bénin est déterminé à suivre une voie démocratique, loin des dérives autoritaires qui marquent parfois d’autres pays de la sous-région.