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Pourquoi l’Afrique réclame deux sièges permanents au conseil de sécurité de l’ONU ?

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies à New York, consacrée à la représentation de l’Afrique au sein de cet organe clé, le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a exprimé avec force la position du continent africain. Il a réclamé deux sièges de membres permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU, une demande qui s’inscrit dans un modèle de réforme visant à garantir une représentation équitable du continent.

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Bio, qui est le coordinateur du Comité des dix chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité, a souligné l’importance de cette réforme pour l’Afrique. « L’Afrique a formulé de manière claire et convaincante une vision et esquissé un modèle de réforme qui garantirait une représentation équitable et une participation significative du continent au sein du Conseil de sécurité des Nations unies », a-t-il déclaré. En plus des deux sièges permanents, l’Afrique demande également deux sièges non permanents supplémentaires pour renforcer sa voix sur les questions globales de paix et de sécurité.

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Cette prise de position africaine intervient alors que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi reconnu l’inadéquation de la composition actuelle du Conseil de sécurité avec les réalités d’un monde en mutation. « Nous ne pouvons pas accepter que l’organisme mondial de paix et de sécurité ne dispose pas d’une voix permanente pour un continent comptant plus d’un milliard d’habitants », a-t-il déclaré, soutenant ainsi l’idée d’une réforme.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, actuellement composé de 15 membres, dont cinq permanents avec droit de veto (la Chine, la France, la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni), et dix membres non permanents, voit ses sièges non permanents répartis par région. L’Afrique, malgré son importance démographique et stratégique, ne dispose que de trois sièges non permanents, une situation que la réforme proposée par Bio et soutenue par l’Union africaine cherche à corriger.

Cette demande pour une représentation accrue de l’Afrique reflète un besoin urgent de reconnaître le rôle crucial du continent dans les affaires mondiales et de lui accorder une place à la hauteur de son poids démographique et économique. La réforme du Conseil de sécurité devient ainsi une étape nécessaire pour l’équité et la justice au sein de l’ONU.

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