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La toute première Miss World AI est connue et il s’agit d’une marocaine

En plus de ravir des emplois aux humains, les IA sont désormais éligibles aussi aux concours de beauté. C’est le pari que s’est donné le comité d’organisation du concours Miss World AI qui a connu récemment la consécration d’une influenceuse virtuelle marocaine.

Une consécration marocaine pour le concours Miss World AI

Organisée en collaboration avec la plateforme Fanvue, la première édition des World AI Creator Awards (WAICAs) vient de connaitre son apothéose. Et sur plus de 1500 concurrentes, toutes influenceuses virtuelles, c’est un avatar marocain qui a été choisi comme vainqueur.

Kenza Layli, première Miss World AI, n’est évidemment pas une influenceuse comme les autres, car il s’agit d’un programme informatique dopé à l’IA comme on en voit désormais sur les réseaux sociaux. Elle a été créée via Phoenix AI et il s’agit d’un ensemble d’algorithmes capables d’interagir avec des abonnés, mais qui porte quand même un visage, tout ce qu’il y a de plus virtuel.

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miss world AI
Kenza Layli, la toute première Miss World AI

La créatrice de Kenza Layli remporte alors le grand prix de 20 000 dollars et ce sont ses aptitudes créatives qui ont été récompensées selon les organisateurs qui préfèrent voir les choses ainsi.

« Ces récompenses permettent de célébrer les réalisations des créateurs, d’élever les standards et d’assurer un avenir prometteur pour l’économie des créateurs d’IA », a notamment déclaré Will Monange, cofondateur de Fanvue.

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Pour Meriam Bessa, PDG de Phoenix AI et créatrice de Layli, il s’agit d’une vitrine pour faire la promotion de la culture marocaine et tout dans l’apparence de la Miss World AI s’y rapporte.

« C’est l’opportunité de représenter le Maroc en mettant en avant des femmes marocaines, arabes, africaines et musulmanes dans le domaine de la technologie. Nous espérons inspirer la prochaine génération de créateurs et d’innovateurs », affirme-t-elle.

Une activité juteuse encore décriée

Même si la question des influenceuses virtuelles fait encore débat, force est de constater qu’elles sont de plus en plus présentes et massivement suivies sur les réseaux sociaux. Les Miss World AI ne vont donc probablement pas s’arrêter en si bon chemin et une seconde édition pourrait suivre.

Les organisateurs ne voudront surtout pas manquer de profiter de la manne financière que porte potentiellement l’industrie des créateurs IA. En effet, une récente étude du sérieux cabinet McKinsey, prévoit une valorisation à 10 milliards de dollars pour l’économie des influenceurs IA d’ici à 2028. Enfin, notons que Kenza Layli était entourée d’influenceuses virtuelles du Maroc, de France et du Portugal sur le podium.

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