L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, récemment investi par son parti, le PPA-CI, pour la présidentielle d’octobre 2025, pourrait être privé de la course en raison de sa radiation de la liste électorale. Cette situation, largement commentée, trouve son origine dans une décision judiciaire antérieure, qui lui avait retiré ses droits civils et politiques.
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Ce mardi 22 octobre 2024, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a tenu à clarifier la position de son institution. Lors d’un « Press-Club » organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), il a expliqué que la radiation de M. Gbagbo n’était « pas une affaire personnelle », mais découle de procédures légales strictes. En effet, la CEI reçoit une liste du ministère de la Justice comprenant les personnes déchues de leurs droits civils, une liste à partir de laquelle les radiations sont effectuées.
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Commandez MaintenantM. Coulibaly-Kuibiert a souligné que la Commission n’intervient pas dans les jugements rendus, mais applique simplement les décisions du ministère de la Justice. Il a également rappelé que l’instance électorale est composée de représentants des partis politiques et de la société civile, garantissant ainsi la transparence du processus.
Malgré la grâce présidentielle dont a bénéficié Laurent Gbagbo en août 2022, cette mesure ne rétablit pas ses droits civils et politiques, indispensables pour figurer sur la liste électorale. Toutefois, la période de révision de cette liste, qui se déroule jusqu’au 10 novembre 2024, permet aux citoyens radiés par erreur de contester leur situation. Pour l’heure, Laurent Gbagbo reste en dehors de la course présidentielle, à moins d’un revirement juridique majeur.